INTERVIEW À Sr M.Charline RASOAZANARIVO

Soeur, quelle expérience peux-tu nous partager à tous?

Je voudrais vous partager mon expérience durant le ‘Triduum Pascal’. Là-dessus j’étais dans une Eglise de Tsaratampona avec Sœur M. Claire. Tsaratampona est parmi les 180 Eglise dans le District d’Anosibe An’Ala, Diocèse de Moramanga. Le district est très vaste mais les Prêtres sont seulement deux. 

Nous sommes parties de notre communauté quatre Soeurs qui sont: Sr Juliette, Sr Maryam, Sr M. Claire et moi Sr Charline, de Moramanga vers  11h du matin et nous sommes arrivées à Anosibe An’Ala vers le 17h de l’après-midi.  

Les gens sont très simples. Ils vivent de l’élevage et la cultire traditionnelle. L’Ecole existe jusqu’à la classe secondaire seulement. les gens ont suivi pleinement toute la célébration.

Comment vous avez fait pour rejoindre tsaratampona ?

Lorsque nous sommes parties d’Anosibe An’Ala, nous avons suivi le chemin à pied, la durant cinque heures, en poursuivant le chemin de la forêt. Quelques jeunes sont du village nous a accueillis sur le chemin pour nous guider. Malgré la distance du lieu, nous n’avons pas senti la fatigue en pensant à ses gens qui nous attendent et qui ont hâte de nous rencontrer pour partager leur vie et leur foi.

Alors, comment vous avez réalisé la mission?

Je pourrais dire que premièrement, les chrétiens sont fermes dans leur foi, même si les Prêtres arrivent après cinq ans, les gens ne sont pas attirés par les sectes religieuses.  

J’ai senti une douleur dans mon cœur lorsqu’ils m’ont dis qu’ils n’ont jamais célébré la Semaine Sainte. Come ça, nous devons expliquer à eux toute le déroulement de cette célébration, et ensuite nous avons organisé et préparé tout ce qui concerne à cette liturgie. Alors c’est dois être moi à guider cette célébration. L’espace dans Eglise ne nous suffit pas alors nous avons fait la célébration dans une Ecole. Tous les enfants se sont assis en bas sur le pavement car les bancs ne sont pas suffisants pour tous.

Nous avons profiter aussi cette occasion pour visiter les familles. De cette visite, nous avons découvert le problème à propos du président de l’Eglise et du Catéchiste. Nous avons cherché de résoudre ensemble avec eux ce dont ils ont besoin pour le moment, et j’éspère que tout se passe bien après.

 As-tu encore quelques choses à ajouter?

Je me rappelle bien l’expression de Don Orione qui dit: «fuori sacrestia» (sortir de la sacristie) et  celle du Pape François : «aller vers la périphérie», et c’est exactement ceci que nous avons vécu. Je n’ai jamais pens é que dedans dans la forêt, il y a beaucoup des chrétiens qui nous attendent! Leur joie reste pour toujours dans mon cœur! Une joie qui est pleine de l’espérance!

Cette expérience a ravivé beaucoup plus ma consécration et à ma vocation comme Petite Sœur Missionnaire de la Charité.

Ce qui reste pour c’est l’accueil de ces gens: une famille nous a offert leur maison, elle a organisé: les danses et les repas!!!

C’est pourquoi je dis que j’ai vécu cette fois une Fête de Pâque différente..

Je remercie l’Institut qui m’a donné cette opportunité!

Ave Maria e avanti !